Aujourd'hui, à Bali, c'est la fête de Kuningan. Elle célèbre la victoire du Bien face au Mal, après 10 jours du festival dénommé "Galungan", durant lequel les esprits des ancêtres redescendent sur Terre. Cela a lieu tous les 210 jours. Quelle chance de pouvoir y assister. Tous les Balinais, petits et grands, sont parés de leur costume traditionnel et se rendent en famille à divers endroits pour y déposer des offrandes. Un spectacle magnifique à chaque coin de rue. Au programme de cette journée : promenade au départ d'Ubud à travers les rizières et sur la crête de Campuhan, hameau à proximité d'Ubud, séparé par la rivière "Wos", encaissée dans une gorge luxuriante. Pas simple dans l'humidité ambiante, et encore moins lorsqu'il s'agit d'ascension. Néanmoins, les paysages en valent la peine et... la sueur. 

Nous nous arrêtons pour dîner sur le chemin du retour dans un petit restaurant avec un petit jardin, où nous commandons une boisson au gingembre rouge, désireux de nous rafraîchir par cette chaleur, sauf que celle-ci était... chaude et épicée. Bref, pas trop ce qu'on espérait. Après cette halte, nous poursuivons notre retour vers Ubud et entamons la visite du musée Puri Lukisan, dédié à l'art balinais. Ubud est en effet l'épicentre de l'art balinais, notamment en matière de peinture. Nous espérions un peu de fraîcheur "conditionnée", il n'en fût rien. À la sortie, voyant l'averse poindre, nous sommes repassés à la chambre d'hôtes pour récupérer les imperméables, avant d'aller prendre un verre au bord d'une des nombreuses gorges qui traversent Ubud. Nous l'avons échappé belle car, à peine installés, une averse de type tropical (comme nous avons rarement en Belgique) s'est abattue sur nous. Étant donné que c'est assez courant ici, tout est toujours sous toit, donc pas de problème. Nous avions d'abord pensé ne prendre qu'un verre, mais au vu de la météo, cela s'est prolongé en repas. À notre retour à la chambre, tout était presque sec. Le pouvoir d'absorption du sol ici est assez impressionnant. Autant dire qu'une telle averse chez nous aurait rappelé quelques pompiers de garde...