Cette nuit marquait la dernière sur le sol balinais. À nouveau un réveil matinal avant un petit déjeuner en bord de mer. Nous avions "convenu" la veille un tarif et un rendez-vous avec un chauffeur de taxi pour nous rendre au port de Padang Bai, lieu de départ du "speedboat" vers Lombok. Mais voilà, l'heure venue, le chauffeur n'était pas là. Heureusement, un dame allemande, qui accompagnait un petit groupe, nous a proposé de partager son taxi et ainsi répartir le coût. Eux aussi se rendaient au port. Nous n'avons donc pas hésité, ce qui nous a même permis d'arriver au port en avance. Sur place, on nous indique (mais pas tout de suite) où nous rendre pour nous enregistrer. C'est un peu comme prendre l'avion, mais plus "artisanal". Après une attente qui nous a semblé sans fin, on nous dirige vers l'embarcadère où les bagages sont placés dans une cale du bateau, tandis que nous embarquons par la poupe sous une chaleur d'enfer. Deux heures de traversée plus tard, nous mettons le pied sur Lombok, il n'aura pas fallu longtemps avant de trouver un taxi vers le dernier hôtel de notre périple : le Qunci Villas. Il nous surprend dès notre arrivée avec une boisson fraîche à base de jus de noix de coco et de citron , ainsi qu'une serviette humide et parfumée. Nous allons de surprise en surprise dans l'établissement. Nous avons passé toute l'après-midi au bord de l'une des trois piscines à débordement et avec vue sur le large. En face, nous apercevons Bali et son point culminant (plus de 3 700 mètres) : le mont Agung. En soirée, nous profitons de l'happy hour : 2 cocktails pour le prix d'un, tout en admirant le coucher du soleil, transformant Bali en ombre chinoise. Le restaurant, lui, fut probablement notre meilleure table indonésienne. Nous nous laissons tenter par un verre de vin, une "folie" abordable, sachant que c'est dans la même gamme de prix que chez nous, ce qui est beaucoup pour ici.