Après un bon petit-déjeuner sur la terrasse haut-perchée du "warung" au-dessus de notre chambre d'hôtes ("warung" désigne les gargotes le long des routes où l'on peut s'attabler pour un verre ou un repas, et qui appartient à un particulier ; comme une table d'hôtes à la bonne franquette), accompagné d'un thé pour Vanessa et d'un café balinais pour moi, nous sommes partis à la recherche d'un but de promenade dans les environs (à Munduk donc). 
Ne sachant trop à qui demander, nous nous arrêtons à une échoppe. Une dame vient à notre rencontre et nous trouve un guide. À peine 5 minutes plus tard, nous le rencontrions. Nous avons pu le suivre à travers les plantations de diverses épices (clou de girofle, tamarin, piment, citronnelle) et arbres fruitiers (fruit du jacquier, durian, cacaoyer, caféier, salak ...). Au bout du sentier, un cascade de 50 mètres nous attendait pour nous rafraîchir avant de rentrer. 
Un jeune guide qui n'aura pas fait défaut à l'accueil chaleureux des Balinais. L'après-midi, en manque de liquidités, nous partons à la recherche d'un distributeur automatique de billets, lequel se trouve dans le village d'à côté. Enfin, presque à côté. Une route interminable, mais en pente descendante, sous le soleil de plomb nous mènera finalement à notre but de "promenade". Évidemment, l'enthousiasme à l'idée de devoir faire l'ascension au retour n'était pas vraiment au rendez-vous. Pas de problème ! On entre dans un mini-marché, on en profite pour s'approvisionner en boissons, et on demande ! Deux minutes après, 2 "ojek" (mobylettes avec chauffeur) nous attendaient. Après une petite négociation tarifaire, nous étions rentrés en moins de deux !
Pour terminer la journée en beauté, nous avions au préalable réservé un cours de cuisine balinaise dans un warung tout proche. Le couple, et leur petite fille de 4 ans, avaient expressément fermé leur warung dès 19 heures pour nous accueillir. Un vrai moment de partage durant lequel Vanessa a pu s'en donner à cœur joie ! Une entrée, trois petits plats principaux et un dessert composaient le repas, repas que nous avons en partie partagé avec notre formateur, qui avait d'ailleurs notre âge. N'ayant pu terminer le dessert, notre hôte nous a proposé de reprendre le reste et d'en faire notre déjeuner de demain. Voilà une bien belle perspective ! Nous lui reporterons l'assiette vide demain matin sans faute ! Une fois de plus, nous avons été accueillis comme des rois.