Ce jeudi, départ pour le parc national du Serengeti en passant par la zone de conservation du Ngorongoro. Contrairement aux parcs nationaux où aucun humain ne peut s’établir, les « zones de conservation » comme celle du Ngorongoro ont la particularité de mêler vie sauvage et vie domestique, à savoir celle des Massaïs, chez qui nous avons fait arrêt ce matin. Nous avons été accueillis dans un village avec un chant de bienvenue et avons été parés de la tenue : tissus traditionnels noués sur nos épaules et parure de perle pour Vanessa. Nous avons découvert comment ils font le feu et bâtissent leur maison (faite en bouse de vache séchée), qui ne comporte qu’une seule pièce. Nous nous sommes rendus dans l’école du village également, où nous avons été accueillis par les enfants qui chantaient. Après ce moment étonnant, direction le Serengeti ou « plaines sans fin » en langue massaï. Et là, l’immensité à perte de vue… où que nous posions notre regard, l’infini pour seule limite. Et cette journée a été riche en rencontres : celle des simbas (lions en kiswahili). Nous les avons vu à deux reprises : une première fois trois lionnes et leurs petites et ensuite fin de journée en arrivant au campement : deux jeunes lions à quelques mètres de nous. Ce soir, et pour deux nuits, nous sommes dans un campement au milieu du parc national du Serengeti. On va voir si on arrive à dormir. Nous y sommes seulement 4 : nous et un couple de Français avec qui nous avons sympathisé et partagé le repas. Déjà, nous étendons les lions rôder à quelques mètres alors que nous sommes au lit…