Second jour sur l’île d’Unguja (Zanzibar).

Aujourd’hui, nous avons fait un peu d’histoire avec Rachid, notre guide francophone pour cette matinée. Parcours à travers les ruelles de l’île où nous avons appris que Zanzibar (« Zinj el Barr », terre des Noirs, vient de l’arabe « Zinj » qui lui-même vient de « Zang », qui veut dire Noirs en persan et « Barr » de l’arabe, qui veut dire terre) était d’abord portugaise avant de devenir arabe. Nous avons commencé par le fort érigé par les Arabes sur une ancienne chapelle portugaise. Ils le bâtirent parce qu’ils avaient peur du retour des Portugais, bien que ceux-ci ne soient jamais revenus. Sous occupation arabe, Zanzibar a connu des années sombres : l’île était une plaque tournante pour les esclaves en Afrique de l’Est. Nous avons visité l’ancien marché aux esclaves et la cellule où ils étaient enfermés avant leur mise aux enchères. Dur dur, même si cela s’est passé il y a plus d’un siècle. Nous sommes également passés devant la Maison des Merveilles : ancienne maison de Sultan qui a été la première électrifiée de Zanzibar. Les pêcheurs en revenant de la mer le soir voyaient cette maison illuminée et lui ont donné son nom de « house of wonders ». Pour le reste, nous avons déambulé dans les rues et sur le marché local, nous imprégnant des odeurs et de l’énergie de cette ville. L’après-midi nous avons refait un petit tour par nous-mêmes. Et le soir nous sommes allés souper dans un tea house. C’est une terrasse couverte sur le toit des bâtiments. Ils sont nombreux ici. Nous y avons mangé un repas traditionnel, assis sur des coussins et tapis à même le sol, le tout sur des sons locaux joués par un petit orchestre.


FUN FACT : Rachid utilisait des expressions du style « c’est la fin des haricots » et « c’est la mort du game ». On se demande où il a entendu ça.


BAD FACT : il fait chaudement moite, ou moitement chaud (mais c’est une raison de faire plouf dans la piscine de l’hôtel).